Etre étudiant, c’est un projet en soi, et comme beaucoup d’autres projets, plus vous serez motivés et plus vous augmenterez vos chances d’arriver au résultat souhaité. C’est certainement injuste si vous n’arrivez pas à obtenir cette confiance car cela signifie que vous allez devoir multiplier vos efforts dans un contexte où vous ne croyez pas à votre capacité à y arriver. Et curieusement, même si cela n’étonnera personne, votre échec est quasi assuré, non pas à cause de vos réelles (in)capacités mais uniquement à cause de votre perception que vous en avez.
Henry Ford, l’industriel fondateur du constructeur automobile Ford, également innovateur dans son domaine, disait : « Que vous pensiez pouvoir le faire ou non, vous avez raison. ». Ainsi, peu importe que vous pensiez pouvoir arriver ou pas à l’aboutissement d’un projet, souvent la question de vos chances de succès se situe principalement au niveau de votre capacité à avoir confiance en vous. Cet aspect est donc primordial pour qui envisage de réussir à mettre un oeuvre un projet.
Ennemi intérieur
Malheureusement, la plupart des gens ont tendance à ne pas avoir confiance en eux, généralement à tort, et deviennent finalement leur propre ennemi. Pourtant, objectivement, vos concurrents devraient être les autres étudiants, ceux qui vont peut-être réussir là où vous pourriez échouer, ceux qui se disent vos amis et qui vont peut-être vous voler un poste de stagiaire ou, plus tard, de salarié. Que nenni, le masochisme de certains pousse ces derniers à se saborder avant même d’avoir fait une erreur : ils anticipent leur échec.
Le pire c’est que la majorité d’entre vous a tendance à ne pas agir ou réagir face à cette fatalité puisqu’ils sont persuadés qu’ils ne réussiront pas. Même si leurs proches les soutiennent, les plus obsessionnels auront même parfois tendance à aller dans le sens contraire du vent et à trouver des raisons de se sous-estimer.
Confiance hasardeuse
Heureusement, il semblerait que le problème de la confiance en soi ne touche pas tous les domaines. C’est-à-dire que vous n’êtes pas préparés pour affronter tous les fronts, vous le serez sur certains et moins sur d’autres. Le tout est donc de définir ceux qui posent des problèmes et de tenter de les résoudre au cas par cas. Néanmoins, on ne peut pas être bons en tout, il faut aussi l’accepter.
La solution n’est pas non plus de changer de comportement, au risque de prendre virtuellement trop d’assurance de façon inappropriée lors de certaines circonstances. Vous allez donc devoir agir sur ces points problématiques, doucement mais sûrement, après avoir étudié ce qui bloque réellement (et non une idée de ce qui bloque), avec toute l’objectivité possiblement disponible. Les retours de vos proches peuvent certainement vous aider à identifier les raisons de vos doutes ou de vos croyances, voire de trouver des solutions.
Même si vous sentez que vous pouvez rater une tentative, n’hésitez pas à passer le cap, le but étant de se préparer le plus possible au préalable. Et même si vous n’y arrivez pas, vous ne perdez pas grand chose et vous aurez au moins essayé.
Face à autrui
Si c’est une question de timidité, ce sera plus compliqué, mais vous pouvez vous entraîner à gérer certaines situations par anticipation. Sinon, allez-y par étape.
Enfin, si ce sont les critiques des autres qui vous heurtent et vous fragilisent, vous devez absolument les oublier, sauf si elles sont constructives : une critique gratuite n’a jamais aidé qui que ce soit. Ensuite, quoi que vous fassiez, le tout est simplement d’y croire.
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